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1.
International Journal of Infectious Diseases ; 130(Supplement 2):S133-S134, 2023.
Article Dans Anglais | EMBASE | ID: covidwho-2323091

Résumé

Intro: The emergence of SARS-CoV-2 was accompanied by great uncertainty regarding the main epidemiological characteristics of the transmission. In a context where epidemiological surveillance was mainly targeted on symptomatic patients, we assessed the extent of SARS-CoV-2 transmission in French Guiana conducting an intra-household transmission study and population-based seroprevalence surveys repeated over time. Method(s): Household monitoring included virological and clinical follow-up for all household members for the first 28 days after the date of confirmation of the index case and serological follow-up over a 12-month period. Three seroprevalence surveys were conducted in July and September 2020 and in September 2021. Finding(s): A total of 57 dwellings including 245 individuals were included in the intra-household study. The average time between the date of onset of symptoms and the date of confirmation of diagnosis and inclusion in the study was 4.2 days and 7.2 days respectively. Secondary transmission was found in three quarters of households with a secondary infection rate of 35%. The highest transmission rate were observed in the most disadvantaged populations, within couples and from adults to children. Population-based seroprevalence studies have made it possible to monitor seroprevalence rates, which have varied from 15% at the time of the epidemic peak of the first epidemic wave to 65% of the population at the beginning of the fourth wave, despite the low impact of vaccination in French Guiana. Conclusion(s): The results obtained highlighted a high transmission of the virus in French Guiana associated with a low severity rate linked to the structure of the particularly young population. The project has provided health authorities with useful data to support prevention and control strategies and has allowed to evaluate the impact of interventions implemented during the pandemic.Copyright © 2023

2.
Infectious Diseases Now ; 51(5, Supplement):S77, 2021.
Article Dans Français | ScienceDirect | ID: covidwho-1336509

Résumé

Introduction Alors qu’un territoire ultra marin français luttait contre les épidémies simultanées de COVID-19 et de dengue, plusieurs des 95 habitants d’un village isolé en pleine forêt tropicale, se sont présentés à partir du 11 août 2020 au centre de prévention et de soins (CDPS) pour un « syndrome dengue-like » (SDL) d’étiologie inconnue. Les investigations biologiques habituelles sont restées négatives. Matériels et méthodes Une enquête épidémiologique et une évaluation clinicobiologique des cas incidents se présentant au CDPS pour un SDL, testés négatifs pour la dengue, ont été menées à partir du 17 septembre. Un questionnaire (données sociodémographiques, présentation clinique) ainsi qu’un prélèvement biologique standardisé ont été réalisés. Lorsque cela était possible, cette approche a été rétrospectivement proposée aux patients ayant présenté ces symptômes depuis le 11 août. Le 22 septembre, une PCR Oropouche-like (OROV) a été réalisée sur tous les prélèvements disponibles collectés à la phase aiguë de la maladie. Résultats Entre le 11 août et le 15 octobre 2020, 41 patients ont été inclus. L’âge moyen était de 36,8 ans, le sex-ratio M/F=1,3. Des échantillons sanguins ont été prélevés chez 29 patients. Sur les 15 prélevés dans les cinq jours suivant l’apparition des symptômes, 11 étaient positifs pour la PCR à OROV. Le taux d’attaque du village était de 43,2 % (n=41/95). Dix-sept patients, dont 8 enfants, ont déclaré avoir présenté un SDL au cours de cette période sans avoir consulté au CDPS. Ils n’ont pas été inclus dans l’étude (taux d’attaque estimé=61,1 % [n=58/95]). Les principaux symptômes décrits étaient : fièvre (95,1 %), céphalées (92,7 %), myalgies et asthénie (70,7 %). Une asthénie persistante a été rapportée par 73,2 % des cas, trois patients ont été hospitalisés. L’évolution a été favorable pour tous. Le pic épidémique a été observé le 16 septembre. Conclusion Nous rapportons ici la première épidémie de fièvre à OROV décrite dans un territoire ultra marin français. C’est un Orthobunyavirus transmis par les arthropodes, notamment les culicoides. Vecteurs et hôtes (singes, paresseux) sont tous deux présents de ce territoire. Le taux d’attaque élevé pourrait s’expliquer par les conséquences indirectes de la pandémie COVID-19 : majoration de l’isolement du village du fait des mesures de restriction de déplacement, diminution de la présence de l’armée occasionnant une augmentation du nombre d’orpailleurs illégaux en transit (origine de l’importation d’OROV ?). Des informations sanitaires ont été transmises à la population et aux autorités locales. Des mesures de lutte anti-vectorielle ont été mises en oeuvre après la réalisation d’enquêtes entomologiques. La présence de Culex sur le littoral de ce territoire et l’expansion territoriale de l’OROV observée ces dernières années en Amérique du Sud appellent à la plus grande vigilance.

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